Histoires
de vie autour de la cheminée... VIVRE avec le POÊLE À BOIS
Dans
la ferme du mont Amiata où je vis avec ma famille (moi, mon conjoint et nos
quatre enfants), toute la maison est chauffée avec deux poêles à bois et une
cheminée traditionnelle normale, que nous alimentons principalement en fagots ou
en grosses bûches. pas entrer (ceux que nous ne pouvions pas casser).
Le poêle à bois de la cuisine sert également à cuisiner. Nous n'avons pas eu de
cuisinière à gaz depuis des années (dans notre obsession la guerre en
Afghanistan à l'époque nous a mis dans une crise de conscience). De plus, nous
avons placé un réservoir d'eau sur le poêle à bois d'une capacité de 80 litres.
La fumée du poêle, qui sort, chauffe l'eau que nous envoyons dans toute la
maison pour laver et faire la vaisselle, sans avoir besoin de pompes. Nous
l'avons confié à une entreprise de Poggibonsi qui produit des chaudières
low-tech pour le tiers monde. Nous avons attendu un moment, mais ils nous l'ont
fait aussi.
Nous avons donc toujours de l'eau chaude gratuite et en plus, avec un
appareil, nous avons connecté cette eau, qui est toujours excessive pour nous, à
la machine à laver, afin que celle-ci n'ait pas à chauffer l'eau pour se laver
et consomme très peu.
Nous cuisinons évidemment sur la cuisinière dans la cuisine aussi en été, car
c'est une cuisinière qui a une grille qui peut rapprocher le feu de l'assiette,
donc avec de petits bâtons l'environnement est à peine chauffé, mais vous pouvez
cuisiner, y compris le four.
Par rapport à un panneau solaire, le coût de tout cela était vraiment minime, on
parle d'environ 300 euros. Et il n'y a pas de matériaux polluants. C'est un
réservoir en acier et c'est tout. Le poêle est en fonte et en céramique. Il n'y
a pas de technologie pour laquelle nous ne dépendons de personne. Lorsque le
poêle ou la chaudière sont sales, je les démonte, les nettoie et les remonte.
Le poêle que nous avons au premier étage, dans les chambres, est un vieux poêle
en fonte dit "à feu continu" que nous avons depuis vingt ans et que j'avais
acheté d'occasion par un agriculteur pour 80.000 lires et qui fait toujours très
bien son travail.
Le fourneau de la cuisine, par contre, est un fourneau économique XXXXXX (un de
ceux qui peuvent être cuits dessus) que nous avons trouvé dans cette maison
lorsque nous sommes venus y habiter. Nous en avions un similaire et tout aussi
ancien des Sideros, mais comme il chauffait moins (il avait plusieurs pièces en
tôle alors que celui que nous gardions est tout en fonte et céramique) nous
l'avons vendu.
Le bois fait déjà deux ans (c'est le troisième que nous allons rencontrer) que
nous parvenons à le fabriquer nous-mêmes dans nos bois, donc le chauffage, la
cuisine, l'eau chaude et la machine à laver sont tous gratuits. Nous sommes
vraiment enthousiasmés par ce système. De même, nous recherchons des systèmes
respectueux de l'environnement, à faible coût et à faible technologie pour
remplacer le réfrigérateur et la production d'électricité.
La cheminée : le cœur de la
maison
Le foyer est un peu le centre d'hiver pour nos soirées familiales ou activités
pour enfants en journée et le dimanche, si quelqu'un vient nous rendre visite.
Beaucoup de gens nous critiquent car une cheminée à foyer ouvert traditionnelle
consomme beaucoup de bois et "rend" peu. Je crois que c'est vrai. Nous avons
recouvert toutes les parois de la cheminée de plaques en fonte pour que la
réfraction de la chaleur augmente et cède un peu plus.
Jusqu'à présent, nous n'avons pas opté pour une solution technologique de
cheminée fermée pour diverses raisons. Tout d'abord, les enfants s'y sont
opposés. Ils disent qu'alors ils ne peuvent plus voir le feu sinon à travers une
vitre complètement obscurcie, mais c'est ainsi qu'il est avec nous et nous tient
compagnie, on l'entend crépiter et tout est beaucoup plus beau. Nous avons
vérifié (en allant dans d'autres maisons qui ont l'insert dans la cheminée) que
cela est vrai. Il n'y a pas de comparaison. Quant à la consommation excessive,
comme je l'ai dit, on la nourrit de tous les "déchets" de ce qu'on ne peut
réduire à une taille pour le poêle (souches, racines, bûches noueuses, fagots,
etc.).
Les
enfants font des ballots en été et en font un gros tas sous le chêne géant
devant la maison où nous les ramassons ensuite en cas de besoin en hiver.
Normalement les bûcherons ne font plus les fagots et ils brûlent tout le petit
bois sur place, mais nous le recyclons de cette façon. Pour nous
personnellement, cette dépense de bois ne coûte rien, et la présence réelle du
feu est une panacée à d'autres points de vue et nous rembourse certainement (si
nous voulons vraiment toujours trouver un profit...).
Enfin, il ne sera pas
technologiquement efficace et utilitaire mais, en aucun cas petit, nous ne
dépendons de personne. Si la cheminée se salit, je la nettoie et la finis. Il
n'y a pas de pompes, de circulation d'eau ou d'air ou d'autres engins qui
tombent alors en panne, vous arrachent et vous font maudire le feu, la fumée,
etc. Et si un jour il y a trop de vent et qu'il fume (évidemment il n'a pas de
porte qui se ferme comme ceux encastrables), on le laisse simplement s'éteindre
et faire le tour du poêle.
Au coin du feu,
vous pouvez également être seul sans avoir le sentiment de l'être. Je
pense que c'est comme la mer. Une présence réelle et vivante.
Nous avons probablement perdu plusieurs sensations « primitives » de
perception immédiate de la réalité des choses, mais il nous reste encore
quelque chose, car tous ceux qui passent peuvent l'apprécier s'ils le
trouvent allumé.
Parfois, nous
cuisinons aussi des pizzas ou des focaccias dessus et elles sont très
bonnes.
Le seul doute qui se profile à l'horizon, ce sont les informations que
nous avons eues ces derniers temps. Ariel, notre fils aîné, a suivi un
cours à Euz en août (Euz est un centre de formation sur les énergies
alternatives, www.e-u-z.de, ndlr) et à son retour il nous a dit que la
cheminée pollue. En effet, comme il n'est pas fermé, la température
atteint 2-300 degrés et certaines particules polluantes se dispersent
dans l'air.
Au lieu de cela, les poêles, dont la chambre de combustion est fermée,
atteignent même 700 degrés pour que tout soit incinéré.
Cela nous a un peu frappé et nous devrions comprendre comment sauver les
chèvres et les choux, mais nous sommes en haute mer car ce sont des
nouvelles de quelques jours et doivent être vérifiées, même si les
professeurs d'Euz ne plaisantent pas en termes de préparation.
En ce moment, le soir, s'il fait frais et qu'il ne fait pas très bon
dehors, on se retrouve toujours devant la cheminée pour discuter de la
journée ou de ce qui se passe dans le monde. Ariele et Miriam - nos
enfants les plus âgés - jouent aussi souvent de la guitare et s'exercent
dans cet espace qui est probablement énergétiquement et naturellement
très créatif.
Aujourd'hui, la vie avec un
poêle ou une cheminée moderne est si facile qu'elle ne diffère pas
beaucoup de l'utilisation d'une chaudière à gaz avec radiateurs :
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VOIR AUSSI : thérapie
par la cheminée
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